Affaire dreyfus - chouteau grand con
Introduction: (7 lignes)
L'affaire Dreyfus est une crise politique de la IIIe République qui, de 1896 à 1899, a profondément divisé l’opinion publique et entraîné une crise nationale. Scindée en deux camps antagonistes, l’opinion s’est opposée au sujet de la culpabilité ou de l’innocence du capitaine Alfred Dreyfus, condamné à tort pour espionnage au profit de l’Allemagne. Au-delà du scandale judiciaire, l’affaire Dreyfus a été un puissant révélateur des profonds clivages idéologiques et politiques de la France d’avant 1914. À terme, elle a en grande partie déterminé la représentation de l’« esprit républicain ».
L’histoire de l’Affaire: (23 lignes)
En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, polytechnicien, juif d'origine alsacienne, est accusé d'avoir livré aux Allemands des documents secrets, est condamné au bagne à perpétuité et déporté sur l'île du Diable. À cette date, l'opinion française est unanimement défavorable à Dreyfus. Suite à l’incohérence de la condamnation, la famille du capitaine, derrière son frère Mathieu, tente alors de prouver son innocence. Parallèlement, le colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage, constate en mars 1896 que le vrai traître étaitle commandant Ferdinand Walsin Esterházy. L'État-Major refuse pourtant de revenir sur son jugement (et affecte Picquart en Afrique du Nord). Afin d'attirer l'attention sur la fragilité de preuves avancées contre Dreyfus la famille contacte diverses personnalités politiques influentes de l’époque (Auguste Scheurer-Kestner [sénateur], qui convaincra lui-même Georges Clemenceau [ancien député]). Mathieu porte plainte auprès du ministère de la Guerre contre Walsin-Esterházy. Alors que le cercle des dreyfusards s'élargit, deux événements quasi simultanés donnent en janvier 1898 une dimension nationale à l'affaire : Esterházy est acquitté, sous les acclamations des conservateurs et des nationalistes ; Émile Zola publie « J'Accuse…! », plaidoyer dreyfusard qui entraîne