Agroforesterie et AMAPs, une solution d'avenir?
L’usage d’intrants dans l’agriculture est néfaste à l’environnement. C’est pourquoi, en 1992, a été proposé le concept de développement durable : il s’agit du développement « qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » selon le rapport Brundtland. Il repose sur 3 piliers : social, économique et écologique. Dans ce dernier, nous allons voir comment concilier production végétale et gestion durable de l’environnement à travers 2 exemples : l’agroforesterie et les AMAP.
L’agroforesterie
L’agroforesterie est une pratique culturale consistant à introduire des rangées d’arbres dans des surfaces dédiées à la production agricole. Cette pratique présente de nombreux avantages écologiques : elle permet la protection du sol, est un réservoir de la biodiversité, peu d’eau est gaspillée lors de cette pratique, et on observe un fort apport en matière organique, donc un enrichissement du sol. De plus les arbres plantés peuvent créer des conditions favorables à la culture de certaines espèces. Toutefois l’agroforesterie présente également des désavantages : tout d’abord économiques car l’implantation des arbres et l’entretien des parcelles sont coûteux. Ensuite il peut y avoir une concurrence en nutriments, lumière ou eau entre certains types d’arbres et de cultures complantées. Et enfin, la plantation d’arbres entraîne une perte importante de superficie cultivable pour l’agriculteur. Mais malgré cela, dans le cadre du développement durable, l’agroforesterie peut être une alternative à la monoculture intensive.
Les AMAP
Une AMAP est une Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne. Concrètement, c'est un partenariat de proximité entre un groupe de consommateurs et une exploitation locale, généralement une ferme. Les AMAP permettent d’avoir des produits de saison, très frais (sans conservateurs ajoutés), et locaux, donc plus bien