Alfred musset, portrait

905 mots 4 pages
Alfred de Musset, portrait.

Alfred de Musset né à Paris le 11 décembre était issu d’une famille modeste et très cultivée. Il commença vers l’âge de dix-huit ans, à fréquenté le cercle des romantiques de Charles Nodier après avoir abandonné ses études inachevées de droit et de médecine. Paul de Musset, son frère aîné, raconta que « rebuté par l’aridité du droit, il voulut s’essayer à la médecine ; mais la dissection des cadavres lui inspira un dégoût insurmontable ». Musset aurait ajouté ensuite : « Jamais, je ne serai bon à rien, jamais je n'exercerai aucune profession. L'homme est déjà trop peu de chose sur le grain de sable où nous vivons ; bien décidément, je ne me résignerai jamais à être une espèce d'homme particulière ». Le jeune homme finit par se convaincre qu'il était destiné à la carrière des lettres.
Ainsi nous pouvons relever cette citation avec intérêt puisqu’elle révèle déjà le caractère partagé de Musset, entre grands projets, aspirations et ce manque cruel d’estime de soi qui le poursuivra toute sa vie durant.
Sa vie ; Musset la mènera en dandy grâce à l’argent de ses parents mais aussi parce qu’il ne pouvait en être autrement. En effet, le romantisme qui sondera les angoisses du cœur des Hommes, s’enroula dans ce dandysme, seule manière pour eux de protester contre une société médiocre parce que sortie de l'épopée napoléonienne. Ainsi la société française n'offrait qu'une monarchie dévalorisée et la jeunesse ardente dont Musset faisait partie aspirait à des horizons plus flamboyants.
Mais Musset reniera toujours son appartenance à ce cercle romantique et côtoie ainsi le cercle des « soupeurs », un « milieu de célibataires mêlés aux filles galantes de la Rue Vivienne, cynique dans ses propos et dans ses mœurs, et dont on ne saurait décemment raconter les exploits ni répéter les conversations », rapporta Antoine Adam. Musset mène une vie de libertin qu'il ne cache pas, et ajoutons à cela un bon nombre de vices dont l’alcoolisme qui le fera

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