Allométrie du grillon
L’ensemble des réactions biochimiques qui interagissent à travers des processus complexes à l’intérieur d’un organisme est ce qu’on appelle le métabolisme. Son rôle est de gérer toutes les ressources énergétiques dont dispose une cellule. Le métabolisme se divise en deux voies distinctes, soit la voie catabolique et la voie anabolique (CAMPBELL, 2004). Le catabolisme est la voie responsable de la formation de composés simples par la dégradation de molécules complexes. Par exemple, la respiration cellulaire dégrade entre autres des molécules de sucre pour libérer de l’énergie sous forme de dioxyde de carbone (CO2) et d’eau. En sens inverse, l’anabolisme est la voie dédiée à la consommation de l’énergie. Elle utilise des molécules simples comme l’oxygène (O2), pour en faire des molécules complexes comme du sucre. En calculant la quantité de CO2 qu’un organisme vivant rejette dans l’environnement ou sa quantité d’O2 absorbé pendant sa respiration cellulaire, ont peut déterminer son taux métabolique. Ce taux métabolique tant à augmenter exponentiellement lorsque la masse corporelle des individus augmente (WITHERS, 1992). Une telle courbe peut s’expliquer par la relation allométrique, soit le ratio surface/volume. L’interrelation entre le taux métabolique et la masse corporelle a mainte fois tenté d’être illustrée par la relation allométrique. Elle est respectée lorsque l’on compare plusieurs espèces de mammifères entre elles (RANDALL, 2002). Mais quand est-il lorsque l’on veut la calculer chez les membres d’une même espèce. Les insectes sont un groupe intéressant à étudier en raison de la structure de leur système respiratoire différent des mammifères. Alors que ceux-ci produisent leur propre énergie comme sous produit du métabolisme, les invertébrés possèdent un système cardio-vasculaire ouvert et tire leur énergie du milieu extérieur. Les échanges gazeux sont effectués, non pas par leur système cardio-vasculaire comme chez les mammifères, mais par un