Tout d’abord, rappelons que l’adoption est le fait qu’un enfant entre dans une famille dont il n’est pas le fils ou la fille biologique. C’est-à-dire que les homosexuelles ayant eu des enfants conçus d’une précédente union doivent continuer à s’en occuper, car leur paternité ou maternité est un droit qu’on ne peut pas leur retirer. Mais à la différence de penser au bien-être de l’enfant en maintenant le lien de parenté déjà existant. L’adoption dite extrafamiliale, c’est-à-dire par des parents homosexuels quelconque, ne permet pas d’abolir la différence entre les sexes.
En effet, durant sa croissance l’enfant construit son d'identité psychique à partir des éléments qui l’entourent. Le plus déterminant de ces différents éléments relève de l'identité sexuelle qui s’élabore autour du complexe d’Œdipe. Ce dernier se traduit par le rejet inconscient du parent de même sexe, dû à une projection amoureuse sur le parent de sexe opposé. Durant cette phase, l'enfant intègre des éléments fondamentaux qui lui permettent de construire son identité de fille ou de garçon par l’identification progressive au parent de même sexe. Il reconnait ainsi ses propres limites et fait l'apprentissage du manque. Aux garçons manquent le féminin et aux filles manquent le masculin.
Cette reconnaissance de ces manques est une découverte de la différence sexuelle qui est constitutive de l’identité de l’enfant. Durant sa croissance, il a besoin d’avoir face à lui un modèle, un repère représentant cette différence sexuelle. Cette différence des sexes, pour un enfant, n’est pas simplement savoir qu’il y a des hommes et des femmes. C’est la différence entre maman et papa. Ces rôles (père-mère) existent pour tous les enfants issus de couples hétérosexuels, même lorsqu’ils divorcent. Ce qui n’est pas le cas des familles homoparentales où cette différenciation sexuelle fait défaut.

De plus, même si l’adoption homoparentale a fait son apparition dans la loi, certains lieux de socialisation sont