Atala prologue plan
I. Chateaubriand veut présenter à ses lecteurs le paysage d’un « nouveau monde » dans lequel aura lieu l’histoire de Chactas et Atala. C’est un paysage de contrastes et de démesure. 1) Il souligne tout d’abord le contraste des deux rives : La première rive : la paix, l’infini, le calme. 2) La deuxième la vie végétale foisonnante ( forme de démesure) (verbes de mouvements etc. ) 3) la vie animale débordante anime ces lieux (sorte de démesure)
II Châteaubriand passionne donc ainsi son lecteur pour ces nouveautés. Pourtant il ne s’agit pas de rendre compte de manière totalement réaliste et objective du paysage américain : le narrateur construit sa narration comme un tableau. 1) Le texte est clairement présenté comme un tableau / scène (point de vue du narrateur-reporter œil du peintre) : c’est un paysage construit plus que réel. Construction avec le magnolia comme centre ; avenues (parc : construction humaine). 2) L’exotisme des noms des animaux rares et inconnus des noms mêmes (oiseaux moqueurs = merles !) Cas rares (ours) . Alternances singulier pluriel. 3) le pittoresque : contrastes des couleurs plus que présentation des animaux qui sont seulement énumérés.
III. Le paysage est donc un paysage construit et organisé à la manière d’une peinture saisissante, destinée à dépayser (rappel de I) mais aussi à enchanter ses lecteurs ( rappel de II). La magie du texte dépasse toutefois(annonce de III) l’évocation poétique de lieux inimaginables pour un européen de l’époque : elle plonge le lecteur dans un monde hors du temps.
1) L’homme est absent de ces lieux.
Homme absent sauf l’oeil du narrateur ; utilisation du on tout le monde mais aussi de tout temps; utilisation du présent.
Le paysage est aussi atemporel et semble ramener le spectateur à des époques où l’homme n’avait pas de prise sur la nature
2) Temps des dieux ( paiens 1° rive ) ; et chrétien, (2° rive) temps de la