Audit bancaire en algérie
L’analyse des grands risques bancaires (défaillance des débiteurs, risque de taux, risques opérationnels par exemple) précède dans la description de l’audit bancaire. Les auditeurs habitués aux entreprises du secteur industriel et commercial se sentent souvent pris au dépourvu face aux états financiers des banques : le caractère essentiellement liquide du bilan, la présence d’un hors-bilan très significatif, l’importance des masses financières, des volumes d’opérations, les spécificités réglementaires, la nature des produits laissent présager un certain nombre de difficultés. S’ajoutent à cela le développement et la banalisation des activités financières et boursières, ce qui a entraîné de profonds bouleversements dans les banques à tous égards.
L’auditeur se trouve donc à la fois inquiet et attiré par ce monde complexe, généralement d’une grande technicité. Cela renforce l’importance d’une démarche organisée et méthodique au cours de laquelle le réviseur commence par appréhender les risques économiques et opérationnels liés à l’activité, les contrôles existants pour enfin définir sa stratégie de révision.
Cependant pour mieux appréhender et comprendre les principes de fonctionnement des banques, nous commencerons par traiter de l’environnement bancaire et les conditions de banque.
Nous informons l’auditoire que nous avons présenté le secteur bancaire de manière plus complète en annexe afin de mieux maîtriser ce monde complexe et particulièrement technique.
IRA
LES DOMAINES d’activité des banques se sont fortement étendus et les produits offerts largement étoffés. Les attentes des clients sont devenues plus élevées, les bourses ont connu des volatilités de plus grande ampleur, la pression sur le secret bancaire devient
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