Autrui peut-il faire mon bonheur ?
Dans une première partie nous verrons pourquoi dans la société nous cherchons a faire le bonheur d'autrui et vis versa. Dans une deuxième partie nous verrons pourquoi le bonheur est-il possible même dans la solitude et enfin dans une troisième partie en quoi l'amour et l'amitié sont-il les exemples ultimes du bonheur grâce a autrui.
Il peut sembler que les intérêts de chacun sont inconciliables avec ceux d'autrui. Rousseau a résolu cette contradiction en montrant que « si l'opposition des intérêts particuliers a rendu nécessaire l'établissement des société, c'est l'accord de ces intérêts qui l'a rendu possible ». Chacun contribue, dans la société, au bonheur de tous en renonçant en partie a ses propres intérêts pour les concilier au bien-être général. Le bonheur en démocratie serait de suivre la « volonté générale ». En obéissant a la volonté générale nous n’obéissons pas a nous même mais a une partie de notre volonté qui coïncide avec celle des autres. En obéissant a la volonté générale nous ne réaliserons donc pas toutes nos volontés, nous ne réaliserons pas tous nos intérêts mais en aucun cas nous ne serons soumis a la volonté