Bel ami, maupassant
», extrait de l’article de Georges Duroy concernant l’attaque de son rival. De plus, la mise en place la mise en place d’un quatrième pouvoir instauré par la presse permet aux journalistes de manipuler l’opinion publique avec l’aide des hommes politiques. Cela est très bien illustré par l’exemple des nombreux déjeuners d’affaires entre George Duroy et M. Laroche-Mathieu, député, ami de M. Walter qui utilise la presse afin de dissimuler ses manigances. On peut le voir dans l’extrait suivant du chapitre 5 de la seconde partie : «Du Roy parla de son article, il en indiqua la ligne, consultant ses notes griffonnées sur de cartes de visites ; puis quand il eut fini : “Voyez-vous quelque chose à modifier, mon …afficher plus de contenu…
C’est un milieu qui est majoritairement masculin et où les femmes, si elles occupent une place, restent dans l’ombre. La place qu’accorde Maupassant à la presse dans son ouvrage correspond à celle qu’elle occupait réellement au moment où il écrivait ces lignes. Le partage des différentes rubriques en échos acerbes et piquants avec une partie politique importante, et une petite partie consacrée à la littérature est effectivement la répartition observée dans les journaux de l’époque. La rivalité qui pouvait exister entre deux journaux ou entre deux journalistes de différents journaux est réelle et c’est ce que roman illustre à travers le conflit entre George Duroy et Louis Langremont, journaliste de la Plume ; le chapitre 7 de la première nous le laisse entendre : « Quant aux autres insinuations du rédacteur de la Plume, je les méprise. On ne