Candide - une boucherie heroique
Introduction :
- rappeler les nombreuses guerres de conquête
- conte philo voltairien -> Candide et son « auteur »le Dr Ralph
- Opposition à Leibniz
- parcours initiatique de Candide -> cultiver son jardin
- première leçon du philosophe avec le Mal le plus ancien de l'humanité !
I Visions de la guerre
1) un spectacle grandiose
• première phrase qui pose un absolu (« rien n'était»), accumulation, gradation suivant un rythme croissant
-> c'est le discours classique du chef de guerre qui entame sa narration du combat, grandiose et magnifique. On peut imaginer la parfaite organisation des années, bien rangées (« ordonné »)et les couleurs vives des uniformes resplendissant (« si brillant ») : c'est une parade, un spectacle !
• Comme dans tout spectacle, il faut de la musique :accumulation des instruments militaires au milieu desquels se glisse une grosse caisse d'artillerie « le canon » ; on peut là aussi y lire l'enthousiasme du militaire de carrière, séduit par le spectacle, même si déjà surgit l'ironie
(« harmonie / enfer » )
• Ordre classique du massacre pour tuer les soldats jusqu'au dernier : artillerie, mousqueterie, baïonnette ; le tout dans cet ordre et chacun son tour !
2) Une comptabilité indifférente
• Le décompte des morts est très approximatif, négligent (« à peu près »,« environ »,
« quelques », « une trentaine ») : les victimes sont un détail sans importance pour l'homme du métier, les soldats sont fait pour mourir
• Les verbes employés déshumanisent les victimes. Elles sont « renversées » comme de petits soldats de plomb, « otées » comme on effectue une soustraction, comme en trop ! le tout « se monte » comme une addition, comme un bilan comptable.
Candide quitte le spectacle, le « théâtre de la guerre » pour se rendre dans les coulisses :
3) Une vision horrible
• Changement de point de vue : nous revenons à Candide
• Du « tas de mort » à la scène d'horreur détaillée : «vieillards,