Cas pratique ressortissant roumgare
Une circulaire du 10 octobre 2010 prise par le ministre de l’immigration précise les conditions de délivrance des titres de séjours aux ressortissants de la roumgarie, nouvel état membre de l’Union européenne depuis juillet 2009. Cette circulaire est prise en application d’une loi du 15 février 2006 relative a la délivrance des autorisations de travail aux personnes étrangère, à l’exception des ressortissant de l’union européenne. Le Groupement de Défense des Roumgares ( GDR ) s’oppose a cette circulaire qui selon eux est illégale. Il souhaite donc savoir si cette circulaire peut être contester. L’article 5 de la loi du 15 février 2006 dispose que « à l’exclusion des ressortissants de l’union européenne, les personnes étrangères qui souhaite s’établir en France doivent obtenir une autorisation de travail délivrée par le Ministère du travail. L’autorisation exigée conditionne la délivrance par les préfets de département du titre de séjour ». La circulaire qui précise les conditions de délivrance de séjour dispose que « les ressortissants Roumgares désirant s’établir en France restent tenus d’obtenir une autorisation de travail dans les conditions fixé par la loi du 15 février 2006. En conséquence, les préfets de département doivent refuser aux ressortissants Roumgares tout titre de séjour en cas d’absence d’autorisation de travail. »
Dans quelle condition une circulaire peut-elle faire l’objet d’un recours ? Un recours pour excès de pouvoir est recevable contre les actes administratif unilatéral. En l’espèce nous avons a faire a un acte pris par le ministre de l’immigration. Le fait que seul le ministre de l’immigration prenne ce acte prouve le caractère unilatéral ainsi que le caractère administratif. Une circulaire doit contenir normalement des instructions ou explications adressé par les chefs de service a leur subordonnée. En l’espèce l’acte administratif a été pris par un ministre, qui est un chef de service, adressé au préfet