Chapitre 2 La Théorie Keynesienne
Introduction
Avec la théorie keynésienne comme pour la théorie classique et néoclassique on est dans le cadre d’une économie de cours terme en économie fermée.
La première grande rupture de la théorie keynésienne par rapport à la théorie classique et néoclassique est au niveau méthodologique. Keynes rompt avec l’analyse classique et néoclassique au sens où il abandonne l’approche microéconomique pour analyser les phénomènes macroéconomiques et adopte une approche globale. C’est en ce sens qu’on considère qu’il est le père de la macroéconomie moderne.
Keynes rompt également avec les classiques et les néoclassiques d’un point de vue théorique (sur la façon de concevoir le fonctionnement d’une économie).
Les principales hypothèses du modèle keynésien sont les suivantes :
On est dans une économie où règne l’incertitude. (classique : agent parfaitement rationnels et informé). Avec Keynes on est dans un monde incertain ce qui implique que les agents adaptent leurs décisions en fonction de leurs anticipations sur le futur.
L’économie peut être en équilibre de sous-emploi. Ceci signifie que l’économie peut être à l’équilibre (les conditions d’équilibre sur chaque marché sont vérifiées tout en ayant du chômage involontaire).
L’ajustement sur les marchés se fait par la variation des quantités.
La monnaie pour Keynes est non seulement un moyen de transaction mais aussi une forme de détention de la richesse. Keynes rejette la théorie quantitative de la monnaie. La monnaie peut être un actif au même titre que les obligations.
I) La présentation du modèle keynésien
a)Le marché du travail
L’offre de travail No
Pour Keynes, l’offre de travail est égale à la population active.
No = Pop A
La demande de travail (Nd)
Parallèle théorie classique : (W /p) => Nd => Y => théorie de l’offre car la priorité est accordée à ??
Théorie keynésienne : on est dans une économie d’incertitude, les entreprises ne sont pas sûres de ce qu’elles vont