Dans une société moderne et bien consciente de ses droits comme la nôtre, le droit à la propriété privée est considéré comme fondamental. Personne n’oserait aller à l’encontre d’un jugement défavorable porté sur le vol de bien physiques. Cela est dû au fait que toute personne sait qu’il est tout à fait naturel de vouloir protéger ses acquis. En temps normal, la propriété intellectuelle tels les droits d’auteur et les droits voisins sont également des droits fondamentaux. La réalité veut que, tout comme pour les biens physiques, le droit à la propriété intellectuelle soit parfois brimé. C’est le cas de Claude Robinson, un bédéiste québécois, qui s’est vu être brimé de ses droits d’auteur par les dirigeants de Cinar et d’autres entreprises connexes. Il y a maintenant 30 ans, Claude entama l’élaboration d’une série nommée Les Aventures de Robinson Curiosité, qui est inspirée du roman Robinson Crusoé. En 1995, Claude voit son monde s’ébranler lorsqu’il constate qu’une nouvelle émission créée par la compagnie Cinar : Robinson Sucroé, est sans aucun doute pour lui une reproduction de son idée. Il apprend que d’anciens membres de son entourage ont contribués à la création de cette série. C’est donc en 1995 que Mr. Robinson traîne les dirigeants de Cinar en cour pour plagiat. La cour supérieure prendra jusqu’en 2009 afin de reconnaître leur culpabilité et les condamner à débourser à Mr. Robinson une somme de 5,2 millions. Non satisfaits de cette décision, ils décident d’amener cette décision en cour d’appel. La cour d’appel, après 2 ans, conservera le même jugement mais diminuera les indemnités versées à Claude à 2,7 millions de dollars. Ses dépenses en termes de démarches judiciaires excédant largement cette somme, Claude décide d’apporter son cas à la cour suprême du Canada, qui aujourd’hui encore, n’a pas encore porté de décision finale. Le cas de Claude, tout au long de ses étapes, à engendré un énorme mouvement de gens dénonçant l’atteinte à la propriété