Conclusion rédigée de l’étude

Le principe de prudence est un des principes comptables fondamentaux du Plan Comptable Général. Le principe de prudence est un moyen d’éviter le risque de transfert, sur des périodes à venir, et de traiter des incertitudes susceptibles de diminuer le patrimoine et le résultat de l’entreprise (article 120-3 du PCG). Ce principe justifie la comptabilisation des moins values latentes et des pertes de valeur des immobilisations, et au contraire la non comptabilisation des plus values latentes.
Mais comment le principe de prudence intervient-il dans les documents de synthèse ? Tout d’abord, nous verrons le rôle du principe de prudence, puis nous nous intéresserons aux incidences de ce principe sur les comptes des entreprises à but lucratif.

La comptabilité d’une entreprise doit être établie sur la base d’une appréciation prudente des charges et des produits pour éviter de transférer dans le futur des incertitudes présentes et hypothéquer ainsi son avenir. Dès que l’on constate la moindre probabilité d’avoir une moins value, celle-ci doit être comptabilisée alors que l’on n’enregistre pas les plus values d’une entreprise tant qu’elles ne sont pas réalisées effectivement. Le principe de prudence traduit une situation pessimiste et ne facilite pas le travail des entreprises qui doivent le respecter obligatoirement car les comptes annuels doivent refléter une image réelle de l’entreprise.

Ce principe contribue donc à assurer la régularité et la sincérité des comptes en donnant une image fidèle du patrimoine et du résultat de l’entreprise.

Tout évènement risquant de diminuer le patrimoine ou le résultat de l’entreprise doit faire l’objet d’une constatation d’une perte de valeur sous forme de dépréciation ou de provision, même en l’absence ou insuffisance de bénéfices. Ces différentes pertes de valeur sont distinguées selon leur degré d’irréversibilité. Cette distinction, tout en respectant le principe de prudence, permet de ne pas