Conflit géopolitique sino-tibétain
1) Identifier les disparités spatiales :
Le Tibet se situe à l'extrême ouest de la Chine, entre différentes provinces chinoises (Xinjiang, Qinghai, Sichuan), l'Inde, le Bhoutan et le Népal. Son surnom de "toit du monde" est dû au fait que le Tibet est le plus grand plateau du monde, bordé de trois immenses chaînes de montagnes (les monts Kunlun, Karakoram et la chaîne de l'Himalaya) qui constituent des frontières naturelles.
Il fait partie des 5 régions autonomes chinoises avec Guangxi, la Mongolie intérieure, Ningxia et Xinjiang.
Sa capitale est Lhassa, ville située au centre du Tibet dont l'économie est principalement basée sur l'industrie et l'artisanat.
L'économie du Tibet est peu développée par rapport au reste de la Chine. Les principales activités sont l'élevage, les cultures de céréales mais aussi et surtout le tourisme qui représente une part importante de l'économie tibétaine.
Les sols tibétains sont riches en matières premières telles que l'o, le cuivre et le plomb. Les fleuves himalayens représentent également une très grande ressource en eau, prometteuses en barrages hydroélectriques.
Son plus grand partenaire commercial est le Népal situé au sud-ouest du Tibet. Ses échanges économiques sont fragilisés depuis les émeutes du 14 mars 2008 à Lhassa puisque, suite à cela, le Tibet a renforcé la sécurité à ses frontières. Combiné à la baisse des détaxes à l'importation et à la crise mondiale, ses échanges sont moins florissants.
Cependant, des fronts pionniers, en direction de l'occident chinois, se développent vers des régions au climat très difficile mais riches en matières premières, et aux potentiels énergétique et touristique non négligeables comme le Tibet.
Une ligne de chemin de fer relie Pékin à Lhassa, ce qui facilite les apports de ressources vitales pour les populations locales ainsi que les transports de marchandise entre le la région autonome du Tibet et la Chine. Cependant, cette liaison