On accuse le consommateur de ne plus être fidèle aux marques. Or il EST fidèle aux marques ... lorsqu’il achète une marque ! Pour lui, acheter un premier prix ou une marque de distributeur n’est pas être infidèle à SA marque puisqu’il n’a pas acheté de marque ! On l’accuse d’être à la course aux prix bas. Or on ne lui propose que des prix en baisse ! Son budget alimentaire qui n’est plus que de MDD, L'AVENIR EST LA DIFFÉRENCE… ENTRE ENSEIGNES Les enseignes d'hyper ou de supermarchés se différencient de moins en moins. Il fut un temps où l'on se plaisait à accorder à chacune un territoire. C'était certes un peu réducteur, mais il est vrai que Leclerc ou Intermarché, c'était le prix ; Système U, la proximité ; Casino, la fraîcheur des produits frais ; Auchan, le choix et Carrefou le confort d'achat et la justesse de l'assortiment… C'est paradoxal, mais c'est sans doute à cette époque que ces enseignes se développaient davantage par l'ouverture de nouveaux points de vente qu'en prenant des clients à leurs concurrents. Tout simplement parce que les enseignes, fortes de leurs identités propres, n'avaient pas l'obsession de contrer et de copier toute initiative concurrente. En tout cas, pas avec cette immédiateté qui fait que le consommateur aujourd'hui ne sait plus trop qui fait quoi et qui vend quoi… Et, s'il est un outil de différentiation donc de fidélisation, c'est bien la MDD puisque, par nature, on retrouve le produit Carrefour chez Carrefour, le produit Auchan chez Auchan, etc. Sauf si toutes les MDD se ressemblent, comme c'est trop le cas aujourd'hui. D'où un un déficit d'attribution à l'enseigne très préjudiciable à la fidélisation. Confusion aggravée par la perception floue du positionnement de la MDD par le consommateur. Chez le leader Carrefour, par exemple, si l'on peut comprendre ce qu'est un produit “Reflets de France” (terroir), un produit “Escapade