Notre étude porte sur l’impact du stress professionnel sur la vie hors travail des infirmiers dans le domaine de la santé. Le stress a été étudié par les chercheurs relevant de diverses disciplines: médecine, psychologie, biologie, etc. La diversité et l’ambiguïté des définitions de ce concept témoignent ainsi de sa globalité. Les études sur le stress montrent:
- la multiplicité des facteurs en cause;
- la complexité des interactions entre ses différents déterminants, entre ceux-ci et le sujet;
- la stabilité des mécanismes mis en œuvre par le sujet ainsi que l’hétérogénéité des réponses provoquées. Par ailleurs, il y’a lieu de souligner la prédominance actuelle de la tendance psychologique dans l’étude du stress professionnel notamment les approches interactionniste et transactionnelle. Plusieurs modèles de stress ont ainsi été proposés pour intégrer la complexité de ce phénomène. Parmi les cinq modèles les plus utilisés actuellement dans le domaine de la recherche, nous nous limiterons à développer succinctement le modèle > de Karasek proposé au début des années 80. En effet, l’intérêt de ce modèle réside dans le fait de fournir l’amélioration de la qualité de vie au travail. Il repose sur le croisement de deux types de variables qui d’après Karasek permettent de mesurer objectivement le stress:
- la demande psychologique qui comprend les contraintes liées à l’exécution de la tâche ( quantité, complexité, contrainte de temps, etc) .
-la latitude décisionnelle, qui recouvre d’une part le contrôle que l’on a sur son travail c’est-à-dire le degré d’autonomie dont on dispose dans l’organisation des tâches et la participation aux décisions, et d’autre part, l’utilisation de ses compétences( ressources) : possibilité d’utiliser ses qualifications, capacité à développer de nouvelles compétences. La situation qui expose le plus souvent au stress est celle qui combine à la fois une demande psychologique élevée et une faible latitude décisionnelle.
L’objectif de