Contre requisitoire madame bovary
Chaque individu, de quelque classe ou situation ou conditions sociales possède ce qu’on appel le le libre-arbitre. Il est capable de voir, de distinguer et de faire la différence entre le bien et le mal ; entre un acte moral ou immoral ; entre la fidélité et l’infidélité. En partant de ce principe il est possible d’affirmer que tout homme respectable, pieu et sain d’esprit ne sera point influencé par une simple description d’actes ou de faits potentiellement répréhensibles ; adjectif utilisé par mon confrère l’avocat impérial, qui démontre son point de vue partial. Le réquisitoire nous a été présenté sous forme de plusieurs tableaux extraits de l’œuvre de M. Gustave Flaubert, ces extraits ont été volontairement exclus de tout contexte, sortis de l’histoire, ils ont été utilisés pour choquer, offenser, et à une seule fin, celle de servir le réquisitoire de Maître Pinard ! Cette œuvre réaliste, qu’est le roman de Gustave Flaubert « madame Bovary » s’applique à présenter les rapports humain tels qu’ils sont et non a travers le filtre de l’intelligence ou de l’imaginaire de l’auteur, vous l’aurez toutes et tous bien compris.
Mon client, par le biais du genre réaliste, mouvement moderne qui cherche encore ses marques et son public, n’a fait que décrire les réalités de notre société : le vice et le mal qui peuvent habiter notre quotidien tout comme les bienfaits et les sentiments d’ordre et de sécurité que peuvent provoquer cette dernière. Condamner madame Bovary, amènerait à condamner les fondements même de notre société, de nos comportements, de nos mode de vie et je ne pense pas que monsieur l’avocat impérial ait la prétention et