Cours heg
Le concept d’évaluation, même comptable est un concept très récent. Comme on peut le constater directement à la lecture d’un bilan, la problématique de l’évaluation n’est pas fondamentale au 19e siècle car le niveau de concurrence n’est pas suffisamment fort pour contraindre les entreprises à développer des techniques d’évaluation. La problématique de la maîtrise des coûts n’est pas un enjeu fondamental.
L’évaluation interne (ou en interne) correspond l’ensemble des techniques qui visent à fournir la connaissance du coût de revient d’un produit : c’est ce que l’on nomme comptabilité analytique.
La comptabilité externe est celle destinée aux agents extérieurs : actionnaires, Etats (droit de contrôle dans la mesure où il peut vouloir investir dans certaines entreprises), banques. Cette évaluation est appelé compta générale ou compta financière depuis une vingtaine d’années
Les effets de la révolution industrielle : quelques balbutiements comptables
Entre ignorance et pragmatisme : la domination du concept de coût historique (1807-1840)
Rq : Etre pragmatique signifie être en prise avec des éléments concrets.
Au début du 19e s, les textes légaux qui se rapportent à la question de l’évaluation comptable se limitent à quelques articles du code de commerce et à ce que l’on nomme instruction juridique, du 11 juillet 1818, sur la formation des sociétés anonymes.
Une SA est constitué par un minimum de 7 actionnaires et avec un capital d’au moins 225 000 euros. Au niveau juridique, le principe essentiel est la limitation de la responsabilité des actionnaires à l’égard des créanciers. En effet, en cas de faillite, les actionnaires de cette société commerciale peuvent abandonner les actifs restants de leur société, leurs créanciers et s'en tenir pour quitte. Elle s’oppose à la société de personne dans laquelle ce qui est le plus important c’est le caractère intuitu personae c’est à dire la qualité de la personne avec laquelle on s’associe. Dans ce type de