Cours la justice et le droit
Introduction : Sans doute ne peut-on concevoir le droit sans le penser dans un certain rapport avec la justice, et pourtant penser vraiment le droit dans son essence, dans sa spécificité c’est être capable de penser ce qui le distingue de la justice. L’enjeu d’un tel rapport n’est pas simplement théorique il a aussi des conséquences pratique. Dans cet état d’esprit il faut bien comprendre que si le juridique ne peut exister dans une société sans morale, le droit quant a lui n’existera pas d’avantage tant qu’il va être confondu avec la morale, parce que si jamais une loi moral tien lieu de loi juridique on va très vite tomber dans des lois qui nous serons totalement personnelles faites par notre clan selon l’idée que nous nous fixons de la morale.
I. L’antériorité de l’idée de justice sur celle de droit.
Il faut bien reconnaitre l’antériorité de l’idée de justice sur celle de droit. Tant au niveau de l’opinons que du point de vue des doctrines philosophique. Lorsqu’un individu invoque l’injustice dont il est victime c’est d’abord d’un point de vue moral qui se place avant de constater que seul le droit va permettre de rendre vraiment objectif son préjudice. Il y aurait donc une dignité morale attachée à l’idée de justice qui ne retrouvera pas celle de droit et qui viendrai justifier le rôle de fondation joué dans le domaine de la morale vis-à-vis du domaine juridique. Concrètement la justice est un idéal que l’homme trouve en lui-même dont le rapport avec sa seul conscience et qui n’implique ni le rapport a autrui ni par extension un quelconque cadre social pour le réaliser c’est ainsi que Platon disait que c’est en se contemplent elle-même que l’âme découvre la justice et non à travers les multiples faits que fourmi la réalité quotidienne.
II. Le droit : mélange d’impératif moral et de régulations sociales.
La rupture fondamentale qu’introduit Aristote porte sur l’idée d’homme et de cité, comme il l’écrit « l’homme est par nature