Cours philosophie
- Le monde des Idées : Platon distingue le monde des Idées intelligibles, des archétypes et le monde des choses sensibles. Ces dernières ne sont que des copies imparfaites des Idées. L’homme, en tant qu’il est «enfermé» dans un corps s’attache au monde sensible, mais la partie supérieure de son âme lui permet néanmoins de contempler les Idées.
- Substance pensante et substance matérielle : Descartes démontre que quand bien même on révoque en doute toutes nos opinions, et notamment tout ce qui provient des sens, demeure l’évidence première du «je pense» (cogito) et par conséquent du «je» comme sujet ou substrat de cette pensée. Cette substance pensante se distingue radicalement de la substance étendue, de la matière et des corps. C’est là ce qu’on appelle couramment dualisme.
- L’union de l’âme et du corps : Le dualisme est source de difficultés importantes dès qu’il s’agit de comprendre les interactions chez l’homme de l’âme et du corps. Comment deux substances qui ne partagent aucune propriété pourraient-elle agir l’une sur l’autre ? Descartes répond que nous faisons quotidiennement l’expérience de cette union bien que nous ne puissions l’expliquer ? Cette réponse est bien sûr insatisfaisante. Malebranche pose que c’est Dieu, qui, à l’occasion d’une modification dans l’âme produit une modification dans le corps et inversement. Dieu est la seule cause efficiente. Leibniz refuse cette solution et affirme que c’est en vertu d’une Harmonie préétablie établie par Dieu que les modifications de l’âme s’accordent avec les modifications du corps, ces deux substances ne faisant pourtant que suivre leurs propres lois.
- L’immatérialisme : Berkeley pense que tant les qualités secondes des choses (les couleurs, les sons, etc.) que leurs qualités premières (la figure, le mouvement) n’appartiennent pas à ces choses mais sont dépendantes de l’expérience que nous faisons d’elles, de la façon dont elles nous affectent. De plus, les idées de substance