Cours
I. Perception et réalité.
Nous percevons avec notre appareil sensoriel. Pour que la science émerge et se constitue il a fallut qu’elle s’en démarque. La science utilise en se méfiant, des perceptions. Cette une attitude ambivalente. La perception est une base et un obstacle. Seules les maths semblent sortir de ce moule. En géométrie, il faut saisir la différence entre le triangle mathématique et le triangle géométrique.
Nous pouvons nous situer dans ce champ perceptif, sans cela les rections d’adaptation, les déplacements sont compromis. C’est la proprioception.
La proprioception se fait par les sensations kinesthésiques. Un mouvement imposé par un tiers.
Un psychiatre a mis en évidence une sorte de désincarnation. En effet cette femme devait regarder son corps pour savoir où il se trouvait. Cela n’a rien à voir avec la folie. C’est probablement une région du cerveau qui était hors d’état. La conclusion fut faite d’un événement ponctuel hors de toute conjoncture extérieure. Par ailleurs, la maladie est restée à un niveau stable. L’être humain a une grande capacité d’adaptation.
Très tôt la perception a été critiquée. Platon envisage deux autres approches de la réalité :
Science
Philosophie
C’est l’allégorie de la caverne : Le prisonnier observe uniquement des ombres. En se libérant, il se rend compte que tout ce qu’il a vu n’était qu’une illusion. Cela veut dire que l’état primitif de l’homme est bercé par les illusions. Mais il ne faut pas faire le chemin trop vite comme l’a fait le prisonnier. Le passage de l’ignorance à la vérité doit se faire progressivement.
Dans la République, il passe du monde sensible au monde intelligible.
Le but que fixe Platon est le passage à un état permanent.
Descartes, Méditations Métaphysiques : Le morceau de cire.
Toutes les perceptions changeantes sont, pour Descartes, secondaires. Le changement de forme à l’approche de la chaleur en est, le gout, la couleur…
L’essentiel en ce qui concerne