Culture
-Le professeur nous a fourni les corrigés des 2 sujets –
1. Anthropologie rousseauiste « L’homme est bon par nature, c’est la sté qui le corrompt »
« L’homme est né libre, et partout il est dans les fers »
« Tout est bien sortant des mains de l’auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l’homme »
Le point de départ de sa réflexion est un constat sur la situation de l’homme(corrompu, enchainé). Dans un sens, c’est un être dépravé et malheureux, entretenant des rapports de servitude/exploitation basés sur l’intérêt.
Ainsi la sté est accablée par ts les maux (luxe, vice, artifice). Il s’est donc opéré une évolution régressive de l’homme, d’où l’originalité de sa position.
Devenant un être historique, celui-ci perd sa bonté naturelle et son bonheur originel.
Seul le mal prédomine, ce n’est pas du fait de dieu mais de l’homme, non pas par nature, mais celui vivant en sté.
Rousseau nous dévoile son portrait négatif/critique de sa sté contemporaine.
Principe : il faut exposer la cause de ces maux afin d’y remédier (retour aux origines de la sté).
A travers son œuvre il tente de dépeindre l’état de l’Homme avant qu’il ne vive en sté : « l’embryon de l’espèce ».
1ère étape :
L’homme est solitaire (pas d’attachement/famille), ses sens très aiguisés.. Possède 2 instincts [conservation/pitié].En deçà de l’intervention du jugement, la pitié est innée.
Cet instinct le conduit à devenir un véritable être moral en sté (passion =primitive). Les autres sentiments humains en seront une dérivation. L’instinct de pitié limite instinct de conservation (amour propre). L’Homme n’est pas violent, ne met pas gratuitement en péril ses semblables en dehors de la sté. A l’état naturel, cet homme