1,Ce texte a pour thème le rejet des cultures différentes. La thèse que défend Lévi-Strauss est que l’ethnocentrisme, l’attitude qui conduit à considérer tout ce qui est étranger à notre culture comme barbare est une attitude elle-même primitive et barbare. La diversité des cultures ne nous semble pas naturelle .En effet, l'homme a toujours rejeté sans nuance les coutumes différentes des siennes. Les manifestations de ce dégoût devant des comportements étrangers sont nombreux .En refusant l’humanité à ceux qui apparaissent comme les plus « sauvages » ou « barbares » de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie. » Ce texte ce rapporte a deux principales articulations: le culturel et l'histoire. Le culturel c'est vivre en société, c'est ce qu'est naturel chez un Homme, ainsi l'histoire(anthropologie) prend sa place dans ce texte pour articuler les liens qui unie les hommes d’aujourd’hui a ceux de l'Antique et la civilisation Occidentale. 2,Le barbare c'est celui qui croit à la barbarie. Lévi-Strauss Pour les grecs et les romains c'est l'étranger, celui qui n'est pas civilisé. Croire à la barbarie, c'est croire qu'il y a des sous-hommes ou des hommes destinés à être esclaves par nature. Pour l'auteur le critère qui permet de reconnaître que quelqu'un est barbare n'est autre que sa croyance à l'existence de barbares. D'ailleurs le vocabulaire utilisé montre que l'Occident moderne imite l'Antiquité dans son rejet en animalisant l'étranger et en refusant le statut de culture à des comportements qui n'obéissent pas à ses normes.En effet, celui qui croit à la barbarie déclare qu'une partie de l'humanité n'appartient pas à l'humanité à l'ensemble des êtres raisonnables sensiblement qui se respectent, qui se reconnaissent comme des personnes, moral et de droits, puisqu'il considère qu'une partie de l'humanité ne fait pas partie de l'humanité (ce sont des barbares). En fait