Dans quelle mesure l’onu est-elle efficace ?
Le 2 septembre 1945, l’armistice entre les USA et le Japon est signé. Il marque la fin de la 2° guerre mondiale. Après 6 ans de conflit et 62 millions de morts, le constat est clair : la SDN (Société des Nations) qui devait assurer la Paix par le dialogue entre les peuples a échoué.
Pour éviter qu’un tel échec se reproduise et que le dialogue entre Nations soit coupé, 51 pays fondateurs dont la France et les USA signent à Rome, le 24 Novembre 1945, la « Charte des Nations Unies ». Ils s’engagent notamment « à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances ».
Aujourd’hui, 192 pays, soit la quasi-totalité des pays reconnus internationalement ont signé la Charte et font partie de fait de « l’ONU » (Organisation des Nations Unies).
Mais dans quelle mesure cette nouvelle organisation est-elle efficace ?
Dans un premier temps, nous verrons pourquoi l’ONU à les moyens de réussir là où la SDN a échoué, et quelles actions concrètes elle mène.
Puis dans un second temps, il sera détaillé les limites de son action et les causes potentielles d’un nouvel échec.
L’ONU est avant tout un espace de dialogue et d’échange au sens large du terme. Au sein de la SDN, de nombreux pays étaient absents, dont les USA et la quasi-totalité des nations Africaines (considérées alors comme des colonies et donc absentes des négociations). Lorsqu’un consensus était obtenu parmi les Etat de la SDN, ce n’était donc pas un consensus mondial.
L’ONU a su mieux fédérer les nations du monde : aujourd’hui, 192 Etats y sont représentés et peuvent faire entendre leur voix devant le monde. Faire partie de l’ONU est même devenu une des conditions sine qua non pour exister sur la scène internationale. Un signe de cette réussite : la Suisse en dépit de son principe de neutralité décide de la rejoindre en 2002.
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