Darfour
Les Janjawid, des milices désignées comme arabes recrutées parmi les tribus Abbala. Le gouvernement soudanais nie fournir une aide aux miliciens. Néanmoins Moussa Hilal, l'un des chefs des miliciens Janjawids a été nommé en janvier 2008 conseiller du ministère des Affaires fédérales soudanaises14. Selon Amnesty International, la Chine15 et la Russie fourniraient au gouvernement soudanais des armes et des appareils militaires, malgré un embargo de l'ONU16.
Les forces de sécurité soudanaises
Les forces « rebelles » : Armée de libération du Soudan (SLA) et le Mouvement pour la justice et l'égalité (MJE). Le SLA aurait le soutien de l'armée populaire de libération du Soudan (appelée SPLM et soutenue par les États-Unis). Basé au Sud du Soudan, ce mouvement s'oppose au gouvernement central basé au nord.
Les forces d'interposition : environ 7 000 soldats de l'Union africaine (UA) ont été déployés dans la région dans le cadre de la mission AMIS pour protéger les civils. Leurs actions ont été considérées comme inefficaces17. La création de la Mission conjointe des Nations Unies et de l'Union africaine au Darfour (MINUAD, UNAMID en anglais) a été décidé en juillet 2007 pour renforcer les effectifs des forces d'interposition. Le gouvernement de Khartoum a autorisé les casques bleus envoyés par l'ONU à entrer sur son territoire, pour renforcer la mission de l'Union africaine18, des casques bleus de la mission MINUS sont déjà présents au Sud Soudan. Des tirs de l'armée soudanaise contre un convoi de la MINUAD en janvier 2008 ont engendré des tensions. Les forces soudanaises ont été accusées par les États-Unis et la Grande-Bretagne de chercher à bloquer la MINUAD19.
[modifier]Opinions et analyse des intérêts