Mondialisation de la crise : la Grande Dépression des années 30
1) Causes
2) Réponses à la crise
A. De l’échec des mesures déflationnistes aux politiques keynésiennes CH 80/3
- Les gouvernements (la plupart de droite) restent dans un premier temps marqué par le libéralisme économique, ce qui les pousse à adopter des mesures déflationnistes : 1. Refus de dévaluer la monnaie, car les Etats sont convaincus que la valeur de la monnaie est un élément de stabilité économique. 2. Diminution des dépenses publiques afin d’éviter un budget en déficit.
→ En Belgique, les salaires des fonctionnaires seront diminués, les femmes dont le conjoint est fonctionnaire sont exclues des emplois publics, les chômeuses mariées sont exclues du droit aux allocations de chômage,… 3. Seule entorse aux principes du libéralisme économique, la plupart des Etats adoptent une politique protectionniste, en espérant sauver les entreprises nationales, l’emploi et le pouvoir d’achat… mais les autres Etats faisant de même, cette politique conduit à une réduction des exportations et freine donc le commerce international !
→ Ces mesures seront appliquées aux Etats-Unis (Hoover, 1929-1932), en Allemagne (1929-1932), en France (jusqu’au Front Populaire de 1936), ou en Belgique avant les gouvernements d’union nationale présidés par Paul Van Zeeland (1935-1937). Mais cette politique déflationniste sera un échec.
- Les gouvernements (souvent menés par la gauche) mettront alors en œuvre de nouvelles politiques, dites « keynésiennes » (Keynes était un économiste britannique, 1883-1946) : le but est de sortir de la crise en stimulant la demande et le pouvoir d’achat des ménages, via une intervention accrue de l’Etat (ce qui va bien entendu à l’encontre du libéralisme).

B. Le New Deal aux Etats-Unis CH 80/1-2
Dès son entrée en fonction à la présidence en 1933, Franklin Roosevelt (Parti Démocrate) lance sa nouvelle politique économique baptisée le New Deal, financée