Dissert
Juan Antonio Samaranch, président du CIO de 1980 à 2001
Avery Brundage, président du CIO de 1952 à 1972
Avery Brundage : un fervent défenseur de l’amateurisme.
Avery Brundage fut un athlète accompli, plusieurs fois champion national, il représenta même les Etats Unis aux Jeux de la Ve Olympiade à Stockholm, en 1912. Après cette brillante carrière sportive, il œuvra toute sa vie dans l’administration sportive et cela jusqu’à la présidence du CIO qu’il occupa de 1952 à 1972. Ses différents mandats seront marqués par une volonté de conserver les valeurs de l’olympisme chères au baron Pierre de Coubertin et en particulier le principe d’amateurisme : « c’est pour de bonnes raisons que le premier et le plus important de ces statuts veut que les Jeux Olympiques soient réservés aux amateurs »*. Ce grand défenseur insista durant ses 20 ans à la tête de l’instance olympique pour que seuls les sportifs amateurs et uniquement les amateurs puissent concourir lors des épreuves olympiques, et le statut amateur est défini par Brundage et le CIO : « est amateur celui qui participe au sport (et qui l’a toujours fait) comme à un passe-temps ne rapportant aucun gain matériel de quelque nature que ce soit.
Il ne peut être qualifié : * s’il n’a pas un emploi fixe lui permettant d’assurer ses moyens d’existence présents et à venir ; * s’il reçoit ou a reçu une rémunération pour avoir fait du sport ; * s’il ne se soumet pas au règlement de la Fédération Internationale correspondante et ne se conforme pas aux interprétations officielles qui ont été faites de ce règlement No 26. »*
Cependant, l’idée d’ouvrir la compétition olympique aux sportifs professionnels a été évoquée durant la présidence d’Avery Brundage, mais celui- ci est resté campé sur ces idées et a répondu à cela par :« une des plus sottes propositions qui ait été faite, c'est que les Jeux Olympiques devraient être ouverts