FAUGUET
Pauline
1ère S2

Vendredi 8 mars 2013
Dissertation
Note | Observations |

Ecrire un roman c’est raconter une histoire. Histoire réelle, histoire vécue ou bien histoire inventée. Les personnages de ce type de roman ne sont alors que les fruits de l’imagination de l’auteur tout comme le décor dans lequel ils évoluent. Pourtant, dans leur grande majorité, ces héros de romans imitent la réalité. A l’inverse, à la fois dans une littérature plus ancienne et plus contemporaine, les personnages de romans n’ont qu’une lointaine ressemblance avec le réel. Notre sujet nous invite à déterminer quelle est la véritable tâche du romancier lorsqu’il crée des personnages. Doit-il inventer en imitant ou laisser carte blanche à son imagination ? Cette « tâche », qui au demeurant n’a rien d’obligatoire, ne consiste-t elle qu’en l’imitation du réel ou également en la création de personnages totalement fictifs ? Nous développerons un premier axe sur la création réaliste de personnages, un second sur leur possible caractère imaginaire et enfin nous nous interrogerons sur la limite qu’il existe entre les deux.

Nous pouvons constater que depuis les premiers romans la littérature dans son ensemble semble s’enraciner dans le réalisme. Les romanciers dépeignent des personnages parfois plus vrais que nature comme si ce réalisme leur donnait plus de poids, leur conférait une identité dépassant celle du « héros de papier ». Il faut que les histoires soient crédibles et, pour se faire, leurs héros, autant que leurs décors, doivent se calquer sur un environnement réel connu par les lecteurs. Aussi, depuis la Renaissance, l’homme élargit considérablement ses connaissances, s’intéresse aux mécanismes concrets de la vie quotidienne, découvre les « sciences ». Son existence s’éloigne alors de la magie jusqu’alors la seule explication donnée aux phénomènes inconnus. La littérature suit le même chemin en imitant de plus en plus la réalité. Cette imitation du réel