Dissertation sur la juste Part
Littérature québécoise
601-103-MQ
Travail sur L’écrivain public
Pastiche
Travail présenté à
Gilles Pellerin
Département des langues
Cégep Garneau 26 février 2014
Le passage qui suit est à ajouter après la page 210 du livre.
Jérémie fut brutalement expulsé des bras de Morphée par une odeur. Cette âcre et rassurante odeur lui rappelait la fine brise du matin provenant de la Nottaway mélangée aux effluves du ragoût de pattes de cochon. Encore à mi-chemin entre le merveilleux monde des songes et la réalité, Jérémie sortit de sa torpeur suite à la sensation désagréable de l’air glacial sur sa peau. Il sentit alors sur lui un regard. Ce regard troublant, celui qui émane une force inaliénable. Ce regard qui vous fascine, mais qui glace votre sang. Les paupières à demi ouvertes, Jérémie aperçut une robe blanche, qui ressemblait étrangement à cette robe noire si familière. Levant peu à peu les yeux, Jérémie eut le souffle coupé une fois rendu au haut du corps. Grand-mère. Tony se trouvait devant lui. Son idole, cette gagnante, cette battante se retrouvait à nouveau dans la même pièce que Jérémie. Du haut de son air monarchique, elle fixait son petit-fils. Elle était différente, les cieux lui faisaient plutôt bonne mine. Paralysé, comme il l’avait toujours été devant elle, Jérémie ne sut que faire d’autre. Écrasé par sa nullité, il ne put s’empêcher de penser qu’il n’accomplirait jamais une infime partie de ce que sa grand-mère avait su faire. Il s’était ancré à elle toute son enfance, telle une bouée de sauvetage. Tony était son idole, elle était un de ces êtres dont on se méfie, mais que l’on admire au plus profond de notre âme. C’est alors qu’elle lui tendit la main. Poussé par une force intérieure qui ne lui était pas familière, Jérémie lui rendit le geste. À peine rendu à l’extérieur, la terre se mit à dérober sous lui. S’éloignant de plus en plus de