Dissertation
Duras critique la démarche blanche pour critiquer le roman. Elle montre la vie quotidienne des blancs qui est totalement différente de celle des indigènes. C’est leur supériorité, par exemple la propreté, l’habillement et le quartier. Ils apportent aussi des innovations dans ce pays : la rue asphaltée, les taxis-torpédo, les parfumeries, les modes et les tabacs américains. Pendant ce temps, les indigènes ne peuvent pas faire comme les blancs ou entrer dans le haut quartier, ils n’ont pas le droit d’y vivre. Le couleur blanc est utilisé pour faire la satire de la réalité des blancs : bien que les blancs soient blancs et portent des vêtements blancs, bien qu’ils fassent comme les gens civilisés, ils sont très salissants parce qu’ils prennent la terre et volent la vie des indigènes. De plus, ils les ignorent.
L’époque de la colonisation est difficile pour tous les indigènes parce qu’ils sont inférieurs et vivent dans le pays sous-développé. Ils travaillent si dur mais ne reçoivent rien. Duras compare la vie des indigènes à l’hévéa : une plante locale en Asie du Sud-est. Son latex est blanc et très précieux pour les blancs. Quand on le coupe, c’est aussi la vie des indigènes qui est coupée et qui saigne. Le latex coule comme le sang saigne. Cela manifeste la souffrance, la difficulté et le traumatisme des indigènes.
La colonisation apporte la modernité dans le pays mais ce n’est pas pour les indigènes, c’est pour les blancs.
LE MONDE COLONIAL
Il s’agit d’une société inégalitaire, fortement hiérarchisée, comme le montre la structure de la « ville » qui sépare Blancs et indigènes, riches et pauvres. Les limites du « haut quartier » sont bien marquées. C’est un lieu clos où une personne non conforme à la règle ne peut s’insérer. Les « costumes blancs » des Blancs riches accentuent aussi la différence avec les autres, et donnent un air de noblesse à ces « quelques centaines » de familles. Mais la « belle image des Blancs est