Représentation théâtrale à la Comédie Française
L’Avare, de Molière

Le lundi 10 octobre avait lieu une représentation de l’Avare dans la salle Richelieu de la Comédie Française à Paris. Cette pièce a été écrite par un dramaturge du XVIIème siècle qui se nomme Molière. Il écrivait des pièces de théâtre, pour la plupart des comédies, dans lesquelles il critiquait sa société.
L’Avare a donc été écrit en 1669. La pièce comporte 5 actes et est écrite en prose.
La reprise de cette pièce est mise en scène par Catherine Hiegel en 2008.

Harpagon, Denis Podalydès, surveillant son argent par la fenêtre.

Harpagon, Denis Podalydès, avec sa collerette rouge

L’Avare, Harpagon, est un homme dont la seule passion est l’argent. Il habite dans un bel et grand hôtel particulier à Paris avec ses deux enfants, Elise et Cléante dont il ne se soucie guère.
Cette pièce appartient à un registre comique comme le prouve par exemple la scène où La Flèche lit à Cléante le mémoire de l’usurier « …plus ceci plus cela plus… », les bastonnades entre Maître Jacques et Harpagon ou encore la façon dont se comporte Harpagon lors de sa rencontre avec Mariane.

Tout au long de la pièce, le jeu des acteurs et les costumes nous rappellent que c’est une comédie. La gestuelle d’Harpagon, une étonnante vivacité pour un homme assez âgé, nous fait penser à un animal comme un petit rat ou une fouine. Son costume noir nous laisse imaginer un personnage froid et sombre jusqu’à ce qu’il mette sa collerette rouge (pour plaire à Mariane) qui fait penser à un personnage de cirque.
Le costume de Cléante, qui en début de pièce perd sa perruque, les trous dans les costumes des deux domestiques, et le costume très chargé d’Anselme ont un caractère comique.
Le metteur en scène a choisi de faire borgne Frosine car son cache œil endurcit son caractère mystérieux.

Anselme, joué par Serge Bagdassarian et Frosine, derrière, jouée par Dominique Constanza.

Cette mise en scène est particulièrement