Mais qu’est-ce qu’on a fait pour s’égarer autant? Pour se perdre sur une route qui était tracée depuis des millénaires, qu’est-ce qu’on a donc pu faire? Depuis toujours je me posais ces questions existentielles à la Sartre sans nécessairement avoir de réponses. Ce cours m’a premise d’avoir une idée vague de l’ensemble de la situation. «Mais quelle situation? De quoi tu parles Nedjma?» , je t’entend me dire. Eh bien, la vérité c’est qu’il n’y a pas de monde s’il n’y a pas de croyances, un point c’est tout! Le monde décrit dans l’oeuvre de La route nous donne une projection de notre situation si nous continuons à vivre sans fondement, sans but, sans croyance. Les concepts du sacré et des croyances dans l’oeuvre sont indispensables à la survie de la dignité des personnages principaux, soit le père et le fils. Cependant, de nos jours, on peut s’apercevoir que notre existence est dépourvue de cette étincelle que procure la foi en quelque chose d’au- dessus de nous.
Voici, en exemple, une caricature de notre journée: On se lève à 7h12, on sirote notre café au Starbucks ou au Tim Hortons avec un un bon bagel au fromage à la crème, ensuite on arrive au travail en pensant déjà à ce qu’on va manger à midi. Arrive le temps de notre «lunch» et on a déjà hâte de rentrer à la maison. Une fois à la maison, on va sur facebook pour fouiner dans la vie des autres. On regarde les nouvelles retouchées par les élites corrompus pour ainsi être bombardés de mensonges. Il est maintenant l’heure de dormir et on rêve tous de devenir plus riches. Fin.
Nous sommes condamnés à perpétuité à cette vie fade et sans but: cette vie sans croyance. Cela me rappelle la routine dans l’oeuvre. Leur but était de survivre au froid, à la famine et aux cannibals pour ainsi rejoindre le sud et augmenter leur chance de survie. Il ne fallait pas qu’ils se fassent dévorer par les autres survivants. Cependant, notre but à nous est de survivre dans ce monde peuplé de gens égoïstes, corrompus et égoïstes