Dissertation –

Il s’agit d’abord d’identifier le sens des différents mots de l’intitulé, pour bien pouvoir le comprendre. Le verbe « être » est un verbe qui est plutôt associé à un état, et non à un devenir, car le verbe est conjugué au présent. Suivi par le pronom « il », la signification de être change, et prend en compte un sorte d’universalité, comprenant tous les humains sur terre. Ensuite, le mot naturel capte notre attention. On associe ‘naturel’ à un instinct, quelque chose d’inné, et non quelque chose de acquis après un certain temps. Il faut, ensuite, prendre en compte que l’intitulé créé un écart entre rechercher et trouver le bonheur. En effet, rechercher est un verbe qui montre la volonté de trouver, c’est un verbe d’action. C’est un objectif qui est ici référé au bonheur. Enfin, il ne reste plus qu’à clarifier la signification de bonheur dans cette question. Comme le suggère Pascal dans les Pensées : «Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exception, quelques soient les différents moyens qu’ils y emploient». Cela montre que le bonheur est un idéal très difficilement (même pas du tout) atteignable. Pourtant c’est ce dont les hommes veulent le plus se rapprocher pendant leur existence. C’est un objectif commun à tous, mais il ne concerne que chacun d’entre nous. Nous pourrions donc reformuler l’intitulé en posant la problématique « L’objectif de bonheur, est-il inné ? ». Nous verrons donc en première partie en quoi l’objectif de la trouvaille du bonheur est commun à tous les hommes et à la question si la recherche du bonheur est naturelle. Nous consacrerons la seconde partie aux contraintes que la société apporte à la recherche du bonheur, et au fait que ce bonheur absolu est inatteignable.

On peut tout d’abord affirmer que tout être humain cherche à mener une vie de bonheur, car les humains sont depuis leurs plus tendres enfances attirés par ce que leur esprit ou leur corps désir. On peut nommer ici comme exemple le petit