Etude de cas zara
« L'organisation du travail consiste à déterminer les règles d'exécution des activités et de la production. Elle vise à augmenter l'efficacité du travail par la mise en place de formes d'organisation spécifiques et identifiables. Certains modèles ont montré leurs limites »[1].
À l'origine, le taylorisme, comme forme d'organisation du travail, s'inscrit dans le prolongement de la pensée d'Adam Smith et se développe dans un contexte caractérisé par trois composantes : sociale, économique et sociétale.
Lors de sa mise en place à grande échelle, les États Unis de 1900 encouragent l'immigration d'une importante main d'œuvre disposant de faibles ressources économiques et d'un faible niveau de formation.
Lorsque la révolution industrielle de la fin du dix-neuvième siècle prend toute son ampleur, on assiste à un vaste processus de mécanisation, de rationalisation et de bureaucratisation des organisations.
La société évolue et une nouvelle et nombreuse classe sociale se développe : celle des ouvriers, tandis que les dirigeants d'entreprises ne sont plus les uniques propriétaires des moyens de production et doivent composer avec leurs associés actionnaires.
L'organisation scientifique du travail répond ainsi à plusieurs contraintes : intégrer dans l'organisation les innovations technologiques (processus de mécanisation), légitimer le pouvoir hiérarchique des dirigeants (bureaucratisation), utiliser au mieux une abondante main d'œuvre sans diplôme et ne parlant pas toujours l'anglais (processus de rationalisation).
Quels sont les principes organisationnels qui découlent de cette approche ? Le modèle d'organisation qui la sous-tend appartient-il définitivement au passé, comme on pourrait le croire ?
L'étude du cas Pizza Hut démontre qu'il n'en est rien…
La mise en œuvre de la mécanisation : Taylor
La direction scientifique des entreprises se