etude de cas
Dans un premier temps, l’industrie de la chasse aux phoques possède plusieurs forces peut-être ignorées par les opposants. «La chasse au phoque est une vieille tradition qui permet à de nombreuses familles de collectivités côtières, qui tirent jusqu'à 35 % de leur revenu annuel de la chasse commerciale au phoque, de subvenir à leurs besoins ». Ce commerce permet de créer environs 6000 emplois dans une région où les emplois se font rare vu la situation géographique. Plus de 15 000 familles des régions nordiques du Canada subviennent à leur besoin par cette chasse, sans quoi ils n’auraient rien pour se nourrir, ni de sous pour combler des besoins essentiels.
D’un point de vue économique, «la chasse commerciale au phoque est un pilier économique de nombreuses collectivités côtières du Canada atlantique, du Québec et du Nord ». En effet, «avant l'interdiction décrétée par l'Union européenne sur les produits du phoque, les recettes annuelles tirées par les Inuits de la vente de peaux de phoques pouvaient atteindre 1 million de dollars ». Seulement à Terre-Neuve, ce commerce rapporte 55 millions de dollars, une somme assez considérable.
Il faut aussi dire que la population de phoque a triplé au large des côtes canadiennes. Ils sont à l’heure actuelle 5,5 millions, ce qui les éloignent du titre ‘’espèce en voie de disparition’’. D’ailleurs, il s’agit d’une surpopulation qui fait qu’il y a moins de morues dans les océans. Il s’agir pourtant la base de l’alimentation des Inuits. Le commerce de la morue en ait pénalisé du même coup.
La principale faiblesse est sans doute la cruauté du geste. L’utilisation du gourdin est toutefois la meilleure façon de tuer les phoques puisque c’est une mort instantanée et sans douleur. Des études montrent qu’elle reste la meilleure alternative devant les électrochocs et les fusils. Aussi, la chasse au phoque peut donner une mauvaise image du Canada aux autres pays qui ne pratiquent pas cette activité et qui ne