Euclide
Dès le plus jeune âge, Simone se distingue par ses capacités intellectuelles. Toute son enfance sera marquée par le fait d'être une femme : son père espérait avoir un fils pour en faire un polytechnicien. D'ailleurs, il répètera à Simone : « Tu as un cerveau d'homme ». Son père lui a transmis le goût du théâtre ainsi que son amour de la littérature. Avec Sartre, Raymond Aron, Michel Leiris, Maurice Merleau-Ponty, Boris Vian et quelques intellectuels de gauche, elle fonde une revue : "Les temps modernes"qui a pour but de faire connaître l'existentialisme à travers la littérature contemporaine. Après plusieurs romans et essais où elle parle de son engagement pour le communisme, l'athéisme et l'existentialisme, elle se consacre totalement à son métier d'écrivaine. Elle voyage dans de nombreux pays (É.-U., Chine, Russie, Cuba, etc.) où elle fait la connaissance d'autres personnalités communistes telles que Fidel Castro, Che Guevara, Mao Zedong, Richard Wright.
En 1949, elle obtient la consécration en publiant "Le Deuxième Sexe". En 1954, elle obtient le prix Goncourt pour "Les Mandarins" et devient l'un des auteurs les plus lus dans le monde. À partir de 1958, elle entreprend son autobiographie où elle décrit son milieu bourgeois rempli de préjugés et de traditions avilissantes et les efforts pour en sortir en dépit de sa condition de femme. En 1964, elle publie "Une mort très douce" qui retrace la mort de sa