Expo burqa
a) Qu’est-ce qui a provoqué le début de la polémique sur la burqa ?
«Mon cœur est capable de toutes les formes. C’est une pâture pour les gazelles, un couvent pour les moines chrétiens, un temple pour les idoles, la Ka’ba du pèlerin, les Tables de la Loi mosaïque et le Livre du Coran. Je suis pour moi, la religion de I’amour. Quelque voie que prenne le chemin de I’amour, c’est là ma religion et ma foi.» Ibn Arabi (1165-1240), (Turjman Al Ashwaq), (L’interprète des désirs).
Ce beau témoignage d’un illustre savant religieux est là pour illustrer ce qu’est réellement l’Islam. Nous allons examiner dans ce qui suit ce qu’en ont fait les hommes en terre d’Occident. Un débat récurrent qui agite les hommes politique français, et la place de l’Islam dans l’Hexagone. On prête à Me Badinter, dont l’affection pour l’Islam, est connue, le démarrage de cette polémique grotesque sur la burqa. Le sénateur socialiste et ancien garde des Sceaux Robert Badinter a appelé à la fermeté face au voile intégral, estimant que le port de la burqa était un obstacle à la "fraternité" et à la "sociabilité".
"C'est une question d'une complexité juridique extraordinaire", a reconnu l'ancien ministre de la Justice sur le plateau de l'émission Internationales, diffusée sur TV5 Monde, en partenariat avec RFI et Le Monde.
"Vous avez deux situations", a-t-il détaillé: "vous avez le cas des femmes que l'on oblige à porter la burqa. (...) C'est un outrage à la dignité des femmes".
"S'agissant de tous ceux qui sont les instigateurs, ou qui par pression obligent, contraignent ces femmes à porter la burqa, je suis tout à fait d'accord pour qu'il y ait une infraction pénale et des poursuites", a-t-il déclaré.
Mais, a-t-il poursuivi, "il y a des cas, beaucoup plus complexes, où ce sont des femmes elles-mêmes (...) qui décident de porter la burqa", une situation que "condamne" le sénateur.
"La fraternité, c'est d'abord dans le visage de l'autre que je le découvre. Si