Faut il préférer la ve bonheur à la vérité
•vérité : La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel. On distinguera soigneusement la réalité qui concerne un objet (ce cahier, cette lampe sont réels) et la vérité qui est une valeur qui concerne un jugement. Ainsi le jugement : « ce cahier est vert » est un jugement vrai ou bien un jugement faux. La vérité ou la fausseté qualifient donc non l'objet lui-même mais la valeur de mon assertion. La philosophie, parce qu'elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d'accès et des critères du jugement vrai.
•bonheur : Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du coeur et de l'esprit.
Le bonheur est un état de béatitude qui permet à l’homme de vivre selon sa convenance. Il ôte toute idée de contrainte et crée ainsi une atmosphère de sérénité qui s’associe invariablement aux désirs que l’individu peut éprouver0. Par contre la vérité paraît tout autre. En effet le vérité est du domaine de l’objectivité et de l’universel, elle ne se soucie pas de l’individualité elle est ce qu’elle est indépendamment de tout facteur subjectif et ne peut pas être autre que ce qu’elle. La vérité est invariablement et définitivement. La morale prône la vertu qui comme l’explique Platon, est forcément lié à la vérité. L’homme doit il donc choisir de vivre dans la pure abnégation pour pouvoir satisfaire une exigence morale qui ne prend pas en compte sa qualité d’individu subjectif et donc ne lui permette pas de choisir son propre bien être?