Le héro est souvent caractérisé par un grand nombre de qualités. En effet, la renommée, la gloire, la force, le courage sont ses qualités essentielles. Dans ce passage, Ferdinand ne répond à aucunes de ces caractéristiques. Dès la ligne 2, il est traité de lâche et il est comparé à un rat par Lola. C'est un personnage très égocentrique car il utilise des répétions de "Je" et de "moi". Il la renforce avec une ponctuation expressive. Il s'exclame : "Je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans... je ne la déplore pas... je ne me résigne pas moi... Je ne pleurniche pas dessus moi...". L'antithèse lui et les autres fait référence encore une fois son égo démesuré. En effet, il explique : "Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul". A la ligne 15, il répète ce que Lola a dit et dévoile son désintéressement pour la patrie. Il refuse la guerre et tout ce qui s'y accroche, c'est un personnage qui a peur comme le souligne Lola. Encore une fois, elle l'insulte et le fait passer pour ridicule. Elle s'exclame : "Il n'y a que les fous et les lâches qui refusent la guerre quand leur Patrie est en danger". Pour soutenir sa thèse, Ferdinand utilise une série de questions rhétoriques. Il les appuie en faisant références à la guerre de Cent ans. Il revendique à nouveau l’inutilité et la stupidité de la guerre et va même jusqu'à mépriser les soldats morts en les comparants à une crotte du matin. Son pessimiste est sous-entendu dans tout le texte mais il l'exprime clairement à la ligne 35. En effet, il s'exclame : "Je ne crois pas à l'avenir, Lola...". En résumé, Ferdinand porte les traits de l'anti-héro qui est pessimiste, égocentrique, qui croit toujours avoir raison et qui porte un regard négatif sur la