Fiche annexe jean giono
Jean GIONO (1938)
Jean Giono : écrivain, scénariste. Son œuvre a pour cadre le monde paysan provençal. Il est le fils d’un cordonnier d’origine italienne (chrétien) et d’une mère repasseuse. Mobilisé en 1915, participe à la bataille de Verdun en 1916 (il y perd son meilleur ami). Il survivra, choqué par l’horreur et le barbarisme de la guerre, devenant un pacifiste convaincu.
En 1929, il arrête toute activité professionnelle (employé dans une banque) pour se consacrer à l’écriture. En 1932, il reçoit la légion d’honneur. Accusé à tort de collaborer avec les nazis en 39-45. Interdit de publication à 1947. Elu à l’Académie Goncourt en 1954.
Son œuvre : elle est sous forme de violente révolte contre la société du XXème siècle, beaucoup traversé par le totalitarisme. Ses premiers livres considérés comme des œuvres de « première manière » = la Nature est le personnage principal, belle, mais cruelle, dévastatrice. Ses œuvres tardives auront l’Homme comme personnage principal.
Texte étudié : Ce texte fait partie du recueil Ecrits pacifistes. ● texte qui vise à convaincre de l’inutilité de la guerre = texte engagé. Répétition du mot « inutile » (l. 7,9,11). Il appuie ses arguments : guerre civile d’Espagne. Il laisse tomber la thèse habituelle de l’horreur au profit de l’inutilité. Util. concessions (« vous me direz »). ● texte qui vise à persuader de l’inutilité de la guerre = - il sollicite la participation du peuple (destinataire) par les questions rhétoriques. Il en utilise à plusieurs reprises pour réfuter les justifications apportées à la Première GM. (l. 53 à 59). - Il s’implique lui-même dans son texte par le pronom « je ». – métaphore finale (inutilité aussi claire que le Soleil) + répétitions. ● tradition de l’époque respectée : forme du texte épistolaire. ● il compte sur le traumatisme (morts, blessés) déclenché par la guerre sur le peuple pour populariser ses idées. En effet, le