Analyse de pratique

J’effectuais ma deuxième partie de stage de semestre 5 à l’Abej, qui est une association au service des sans abris et des plus démunis.

Dans cet accueil de jour il y avait à l’étage une infirmière ainsi qu’un médecin qui assuraient des consultations tous les matins.

L’objectif de mon soin était en lien avec la compétence 5 « Initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs ».

Chaque matin j’assistais aux consultations, ce jours nous accueillons monsieur A, un sans abris arrivé récemment de Guinée. Il venait simplement pour un mal de tête et car il avait la peau sèche. Apres que le médecin l’ait ausculté, ce dernier tenta avec lui une anamnèse. L’interrogatoire fut laborieux car le patient parlait très mal le français et nous comprenait très peu.
Avant de le laisser partir avec une boite de paracétamol et une crème hydratante, le médecin lui expliqua la nécessité de réaliser aujourd’hui un dépistage, VIH, hépatite et MST.
Le patient n’était pas convaincu quant à la réalisation de cet acte, il nous demandait plusieurs fois de lui expliquait. L’infirmière lui expliquait en utilisant un vocabulaire adapté, je fis directement le lien avec l’UE 4.2 soins relationnel. Quant à moi je préparais les tubes.

Une fois que j’avais tout préparé, lui demandait s’il était d’accord conformément avec la loi Kouchner du 5 Mars 2002 sollicitant le consentement du patient.
Je m’installais devant le patient et je serrai le garrot, je ne sentait pas en confiance, il épiait mes gestes quand je rapprochais l’aiguille il eut un mouvement de recul mais je continuais quand même le soin. Au bout du cinquième tube il me dit « stop », je lui dit qu’on avait presque fini, qu’on en était à plus de la moitié, qu’il ne manquait plus que quelques tubes, le médecin et l’infirmière me soutenaient dans mes paroles. Il se laissait faire en nous regardant à tour de rôle.

A la fin du prélèvement le patient sort du cabinet, je rangeais les tubes et les