Film Mondovino
Après la Seconde Guerre Mondiale les anglais ont crée le premier marché des grands crus. Mondovino est un film-documentaire réalisé par Jonathan Nossiter en 2003. Ce film rapporte la situation actuelle du vin dans le monde. On assiste dans ce documentaire à des débats pour le vin, pour son gout, son élaboration… et à des oppositions entre la tradition et la modernité, et entre la marque et l’appellation.
I. Entre tradition et modernité…
Un marché s’est développé autour du vin. L’élaboration du vin s’est modernisée mais il reste des résistants, comme par exemple Aimé Guibert. C’est le fondateur du vignoble Daumas Gassac en Languedoc Roussillon (40 hectares). Il parle avec beaucoup d’émotion, c’est un passionné de la vigne. Comme Yvonne Hegaburn, qui est la maitresse du vignoble de Jurançon. Pour lui le vin, c’est une relation presque religieuse de l’homme avec les éléments naturels. Mais il pense que « le vin est mort » à cause de la modernisation de son élaboration et il est conscient qu’il s’est mis en place un « culte de l’argent ». Dans ce film A. Guibert est souvent opposé à Michel Rolland, un œnologue (flying-winemaker), un consultant en vin pour plus de 100 propriétés dans le monde entier et il fait du vin dans 12 pays (Hongrie, Italie, France, Espagne, Portugal, Maroc, Afrique du Sud, Argentine, Chili, Mexique, Etats-Unis et Inde). A. Guibert pense qu’ils sont en train d’être remplacés. M. Rolland s’occupe des vins de la famille Mondavi. Les Mondavi ont eu un projet dans le Languedoc-Roussillon, plus précisément près de la commune d’Aniane. Ce projet concernait le vignoble Daumas Gassac. Ils voulaient défricher les terres, pour les exploiter pendant 50 ans contre le paiement d’un loyer. Aimé Guibert s’est alors lancé dans un combat pour conserver son vignoble et les traditions. A ses côtés se sont aussi lancés M et Mme Gay, les fondateurs de « Citoyens pour la protection du Massif ». Finalement le projet n’a pas pu