Financement de la création et du développement

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On distingue 4 phases principales pour le financement d’un projet :

1. Le financement de la phase de pré amorçage

L'apport personnel est indispensable pour :
- inspirer confiance aux tiers, en particulier lors d'une demande de crédit,
- autofinancer certains besoins durables écartés par les banques : frais d'établissement, investissements incorporels autres que le fonds de commerce, 30 % du prix des investissements physiques, et souvent le Besoin en fonds de roulement.

-Les aides et subventions "au créateur" : Elles sont essentiellement distribuées par l'Etat ou par les collectivités locales. Cependant, certaines fondations, associations ou autres organismes comme les concours de projets de créations d’entreprises tels que prix innover et entreprendre aident des créateurs sélectionnés (lauréats) en leur accordant un don ou une bourse.

-Les prêts d'honneur : Ils permettent de compléter l'apport personnel. Certains organismes extra-bancaires attribuent des prêts d'honneur sans exiger de garanties. Ces prêts sont généralement accordés à taux nul ou à taux réduit. (Réseau entreprendre, ADIE, France initiative, France active)
De même, quelques banques accordent des prêts à des conditions minorées, souvent à l'occasion d'accords passés avec des structures s'occupant de créations d'entreprise : clubs de créateurs d'entreprise, boutiques de gestion, organismes de développement économique local…
Enfin, certains employeurs accordent des prêts aux salariés souhaitant quitter leur emploi pour créer une entreprise (essaimage).

2. le financement de la phase d’amorçage

Il n’y a pas encore nécessairement le k-bis mais on s’en rapproche.

- Capital de proximité géographique (cigale = Clubs d'investisseurs pour une gestion alternative et locale de l'épargne solidaire) et les associations Love money pour l’emploi qui peuvent prendre une participation au capital de votre société pour des montants