Flaubert madame bovary
I. Un personnage qui sombre dans la folie
1. Une prise en charge narrative
Texte uniforme entièrement constitué de narration. Fin des « voix », retour à la seule voix qui cautionne le récit, celle du narrateur omniscient. Point de stabilité pour dire le délitement.
Mais, vraisemblance psychologique au moyen de la focalisation interne à travers les perceptions de Emma. Relever les verbes de perception.
Des perceptions troubles : relever les modalisateurs elle croyait entendre, il lui sembla 2. Un personnage en proie au désordre Agitation corporelle : Essouflée ; Trébuchant ; près de tomber ; elle haletait
Retour à la vie sauvage, animalisation
Panique : perdue de stupeur ; la folie la prenait 3. Un environnement qui vacille
Les éléments descriptifs sont marqués par le vacillement, la liquéfaction : les murs tremblaient ; Le sol sous ses pieds était plus mou qu’une onde, et les sillons lui parurent d’immenses vagues brunes, qui déferlaient ; en s’aplatissant, et tournaient, tournaient, pour aller se fondre sur la neige
Perte des limites qui séparent sa conscience et le monde : n’ayant plus conscience d’elle-même que par le battement de ses artères, qu’elle croyait entendre s’échapper comme une assourdissante musique qui emplissait la campagne
→ une mise à mort symbolique (éléments qui présagent la mort : tas de feuilles mortes que le vent dispersait ; Tout ce qu’il y avait dans sa tête de réminiscences, d’idées, s’échappait à la fois ; comme les blessés, en agonisant, sentent l’existence qui s’en va par leur plaie qui saigne ; La nuit tombait, des corneilles volaient. Décasyllabe, double présage)
II. Un personnage qui accède à l’héroïsme.
1. Un itinéraire tragique
La structure du texte dessine une trajectoire, menant du elle sortit (de la demeure de son ancien amant), au arriva devant la boutique du pharmacien
Entre les deux, un temps d’arrêt,