Fusion anpe
Introduction
En décembre 2007, Christine Lagarde, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Emploi, a présenté devant le Conseil des ministres le projet de loi relatif à la réforme du service public de l'emploi. Cette fusion de l’ANPE (l’Agence nationale pour l’emploi) et de l'Unédic (l’Union nationale pour l’emploi dans l’industrie et le commerce) s’inscrit dans un ensemble de mesures plus vaste destiné à répondre à deux objectifs majeurs à l'horizon 2012 : faire baisser le taux de chômage afin de le ramener à 5 % et faire progresser de 63 à 70 % le taux d’emploi au cours de la même période, tout en améliorant le service rendu aux demandeurs d'emploi et aux employeurs. Répondre à l'éclatement du service public de l'emploi
Le service public de l'emploi (SPE) comprend le placement, l'indemnisation, l'insertion, la formation et l'accompagnement des demandeurs d'emploi. Il se composait principalement de l'ANPE, établissement public administratif chargé du placement des demandeurs d'emploi, et de l'Unédic, association gérée par les partenaires sociaux (syndicats de salariés et organisations patronales), qui détermine les règles d'indemnisation du chômage et dont dépendent les Assédic au niveau local. À ces deux organismes s'ajoutent d'autres structures : l'Afpa, l'Agence pour la formation professionnelle des adultes, les services déconcentrés de l'État (les directions régionales et départementales du travail), les missions locales et les maisons de l'emploi. Pour répondre à cet éclatement du système, l'objectif est de proposer une plate-forme unique, pour chaque demandeur d'emploi (accueil, inscription, indemnisation et accompagnement dans la recherche d'un nouvel emploi), tout en diminuant le nombre de demandeurs pris en charge par chaque agent du SPE.
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Un rapprochement envisagé de longue date
Au fil des années, dans un contexte marqué par un chômage élevé, l'Unédic a vu ses missions élargies et renforcées. En 1997,