DU GENOTYPE AU PHENOTYPE
IDENTITE BIOCHIMIQUE DES ETRES VIVANTS
 DEFINITION DU PHENOTYPE BIOCHIMIQUE
Le phénotype désigne l’ensemble des caractéristiques d’un individu.
Il peut se définir à 3 niveaux d’analyse :
1. Phénotype macroscopique et clinique à l’échelle de l’organisme. (ex : phénoytpes diabétique, myopathe ou daltonien)
2. Phénotype cellulaire (Globules rouges falciformes, atteinte des neurones ou des cônes de la rétine…)
3. Phénotype moléculaire (Hémoglobine anormale, Absence d’insuline, concentration élevée en phénylalanine)
Le génotype désigne l’ensemble des allèles d’un individu. (Allèle = gène porté par l’un des chromosomes homologues d’une paire)

Vivre c’est transformer ce que l’on mange en ce que l’on est; aussi bien la matière que l’énergie. Chaque individu possède une identité biochimique qui est créée et maintenue grâce à son information génétique. C’est-à-dire que le phénotype moléculaire est déterminé par le génotype. La matière de notre corps est constamment renouvelée mais l’identité c’est à dire l’organisation de cette matière doit être conservée et doit pouvoir évoluer en gardant une mémoire. L’identité de notre corps n’est pas sa matière mais l’organisation de cette matière. L’identité est donc un concept abstrait qui n’a cependant aucune existence possible sans le support matériel. On peut dire que le corps est la matière (l’état) provisoire de l’instant et l’esprit l’organisation évolutive de cette matière qui peut durer autant qu’un (ou plusieurs corps) lui donne vie.
Après la mort l’esprit peut survivre grâce aux corps des autres et à toutes les traces laissées par la personne; d’où une certaine immortalité de l’esprit et une mort continuelle du corps. On emprunte quotidiennement la matière de nos aliments pour donner un support à notre esprit. Le corps est comparable à un fleuve qui n’est jamais constitué des mêmes eaux mais qui conserve son identité de fleuve. Tous nos états d’esprits