Gjhtfgytyui

662 mots 3 pages
Le bizutage peut être assimilé à un rite de passage dans la mesure où il permet, croient les bizutés et les bizuteurs, d'accéder à un nouveau statut et de faire partie d'un groupe. On le retrouve selon les mêmes règles dans des établissements différents à des époques différentes. La première phase est celle de la séparation, de la coupure des attaches. Dans les cas les plus clairs, le futur initié n'a plus ni nom, ni passé, ni droit. Il est réduit à l'état de chose. Son apparence physique change, il porte une parure imposée, souvent ridicule. Il doit perdre tout signe extérieur distinctif rappelant son ancien statut et sa personnalité. Cette négation est renforcée par la perte de patronyme. Le nouveau est affecté d'un sobriquet dévalorisant, voire d'un numéro.
Ensuite, succède à cette phase une période décisive, celle du rite de marge, de la vie marginale. Elle permet la " mise à plat " des personnalités et l'apprentissage de la culture propre à l'école, de ses coutumes et de son langage. Cette prise en main est le plus souvent brutale et sans appel. Les anciens créent un climat de panique, mettent en place une mise en scène impressionnante, multiplient les insultes et les punitions. Calqué sur une symbolique militaire, le dressage va tenter de fondre chaque individu dans le groupe et ne lui laisser comme alternative que la soumission ou l'exclusion.
Enfin, survient la sortie de l’initié, son agrégation au groupe. Elle est le plus souvent symbolisée par une fête générale. Anciens et nouveaux sont alors sur un pied d'égalité. L'administration y participe généralement. Ce rituel permet l’intégration des nouveaux au groupe.
Martine Segalen, dans "Rites et rituels contemporains" (1998), complète ce point de vue. Pour elle, dans les bizutages comme dans les rites d’initiation africains, le rituel vise à façonner un homme nouveau. Il constitue un groupe de pairs, une communauté soudée. Le bizutage permet au groupe de sélectionner et de reconnaître les plus aptes, il

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