Histoire de la philosophie : socrate
Introduction
La fonction du philosophe se forme dans l’antiquité grâce au personnage de Socrate qui contribue à fixer l’ache-type du philosophe intemporel, il fixe une image standardisé du philosophe. Cette image perdure toujours avec les qualités suivantes : une expertise dans l’art de l’argumentation, l’instauration d’un doute préalable, la conscience de son ignorance, le philosophe désarçonne ceux qui prétendent avoir une vérité, il détruit les faux savoirs.
« Je sais que je ne sais rien », Socrate
Il n’y a pas d’écris de Socrate mais il est le philosophe sur lequel on a le plus écrit, il est même à l’origine d’un genre littéraire : le discours socratique.
Socrate a une postérité énorme dans l’histoire de la philosophie. C’est un personnage emblématique pour tous les philosophes occidentaux et même orientaux qui se conçoivent comme ses héritiers. Ils utilisent la même méthode, celle du doute.
Mais Socrate n’a pas une unanimité absolue, on a des philosophes contestataires, notamment Nietzsche qui assimile Socrate à une maladie, une infection qui aurait contaminé Platon qu’il considère comme « la plus belle plante de l’antiquité » et toute la philosophie moderne. Ce point de vu a semé le doute chez les penseurs modernes du XXème siècle.
Il y a quand même des exemples élogieux de Socrate. Merleau-Ponty qui considère Socrate comme le phare de la philosophie. Dans la philosophie anglo-saxonne, l’école de la philosophie analytique trouve beaucoup d’intérêt dans les discours Socratique de Platon.
La philosophie critique cherche à déconstruire le modèle socratique au niveau du modèle philosophique et au niveau historique. Que sait-on du personnage de Socrate ? Est-ce que Platon n’a pas utilisé Socrate pour présenter sa propre philosophie ? Peut-être que le Socrate de Platon est complètement construit. Le dialogue socratique serait platonicien.
Nyles Burnyet dit que « le véritable Socrate historique pouvait être autrement