Iflc, géant de la location d’avions, passe sous pavillon chinois
Beaucoup de voyageurs ignorent qu’ils empruntent souvent un avion de location, même lorsqu’ils sont transportés par les plus grandes compagnies aériennes. Plus de 36 % des appareils opérant dans le monde en 2011 étaient ainsi loués et non la propriété de leurs exploitants.
La moitié des avions volant en 2020 pourrait être loué
Dans une récente étude, Boeing prévoit une croissance importante du phénomène : les locations représenteraient la moitié de la flotte internationale en 2020. Boeing explique notamment cette évolution par la réticence des banques à prêter aux plus petites compagnies.
Les sociétés de leasing acquièrent des appareils en très grandes quantités auprès des constructeurs et bénéficient d’importantes ristournes, ce qui leur permet de proposer des tarifs intéressants aux compagnies. Ce poids leur permet d’exercer une grande influence sur les avionneurs. Les critiques d’ILFC avaient ainsi conduit Airbus à modifier son A350…
« Le système de la location permet aux compagnies de ne pas avoir à sortir de cash pour financer les appareils, de ne pas voir la valeur de sa flotte inscrite au bilan financier ou encore d’être plus souple dans la composition de cette flotte selon l’évolution des besoins », indique Bertrand Le Moigne consultant chez Sia Conseil.
Un concurrent chinois de l’A320 bientôt sur le marché
ILFC est aujourd’hui le deuxième mondial du secteur avec une flotte de plus de 1 000 appareils opérés et environ 200 clients, et certains s’interrogent sur les conséquences d’un passage sous pavillon chinois pour